L'encre des mots ne sèche
Et saigne
De l'innommable
Récurrence
De la folie des hommes :
J'écris dans ce pays où l'on parque des hommes
Dans l'ordure et la soif, le silence et la faim
Il nous faut drainer la colère
Et faire se lever le fer
Pour préserver l'image haute
Des innocents partout traqués
Et qui partout vont triompher
Partout
À l’identique
Aujourd'hui comme hierIl faudra
Des mots
Et leur force
Pour l'espoir
Des mots
Et l'amour humaine
En rempart
Contre la barbarie
Des mots
En poésie
Pour réveiller les âmes
Démunies
Vite, vite
Que poésie revienne
Inonder les maisons
Les rues, les yeux les cœurs
L'intime raison pure
De chacun d'entre nous
Vite, vite
Sinon
Où s'en retourne-t-on?
Merci à toi
Paul Éluard
Merci d'avoir été
Toi.
" .....Quand les hommes vivront d'amour ,il n'y aura plus de frontières ,les soldats seront troubadours ,et nous ,nous serons morts mon frère ...."
RépondreSupprimerCertes....mais en avoir conscience n'ôte rien à la vigueur et à la nécessité de l'action poétique....
SupprimerPlus que jamais.
RépondreSupprimer1933 : tu fais bien référence à la nomination d'Hitler à la chancellerie et à toutes ses suites ?
De l'usurpation du pouvoir jusque dans la manière de traiter les êtres humains .... oui, en effet...
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