il y a cette mer
avec son tapis spongieux
affreusement malodorant
d'algues mortes
fumantes
Je trouve toujours un passage
pour cheminer pieds nus
en lisière de l'eau
pour cheminer pieds nus
en lisière de l'eau
l’œil l'oreille et le nez
rivés
aux arythmies marines
Le pas dandiné
sautillé
des oiseaux affamés
Le pas dandiné
sautillé
des oiseaux affamés
Les coiffes vaporeuses du front de l'eau
vrombissant
Le soupir décalé des écumes lointaines
Le grand souffle du large
vagabond sans frontière
offrant d'un même élan
caresses giboulées morsures
caresses giboulées morsures
aiguilles
soie
Le sable grossier
ses galets ses nacres ses lumières
ses galets ses nacres ses lumières
Et puis ma solitude
Ponctuée de rêves fous
de rêves flous
De la brûlure épisodique
Du souvenir vivace
d'un grand loupnours brun
d'un grand loupnours brun
complice
cheminant près de moi
là où dansent aujourd'hui
elles danseront toujours
les vagues ou vaguelettes
elles danseront toujours
les vagues ou vaguelettes
avant d'aller mourir
absorbées
par le sable du temps...
J'aime énormément le rendu de cet instant intemporel, si personnel et si universel.
RépondreSupprimerTu as perdu ton quatre pattes ?
Oui. Le 27 juin dernier.... Le chat et moi, on a du mal, encore, parfois....
SupprimerJe le comprends.
Supprimer...En sélectionnant mon post du jour, j'ai été ravi de découvrir que tu t'es abonnée aux orogenèses.
Normal: je navigue toujours par monts et par vaux....
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