Traduction

mercredi 29 novembre 2017

Indestructible humanité

Et si leurs murs de haine
Lacèrent les passeurs d’amour,
L'amour voyage malgré tout
Sans frontières
Sans barrière
Partout.
Puissant, invincible,
Il se faufile nu
Dans le moindre partage
Dans le moindre regard
Vrai.
L'amour grandit les consciences unies
Les savoirs
Les partages
Les trouvailles
Les désirs....
et surtout, surtout,
Les belles idées collectives
Créatrices de lendemains
Bleus
Bleus comme l'Orange du poète!
Non, les peuples
Ne seront pas éternellement
Zombies
Esclaves lobotomisés
Effrayés
Exsangues!
L'amour réveille toujours
Les consciences perdues
Les consciences volées,
Oubliées
Les consciences violées,
Dévastées
Les êtres écrasés
Asservis volontaires
A leurs bourreaux
Aujourd'hui encore
Triomphants....
Jusqu'à quand?
Car l'amour,
L'amour, il étoile les sourires
Il explose les dogmes
Au plus petit partage,
Il mélange les chaleurs
Galvanise l'espoir
Universel.
L'amour instruit les combats justes
Nourrit nos calebasses
Cabossées
Redonne Corps Conscient
Vivant
Aux pauvres machines à penser
Détraquées....
Nous sommes si nombreux
Si avides d'échanges
De Co-Naissances
De bonheur à inventer
à l'unanimité !

mardi 7 novembre 2017

Désir


Une Terre 
pour cueillir le soleil 
enlacé d'horizon 


Liberté versatile
à la croisée intime
des espace et du temps


Oh souffle jardiné
Vert bleu rouge   
Orangé


Vibvre !

mercredi 11 octobre 2017

Heureusement

Entre veille et sommeil
Ou en vol libre, l'esprit vagabond, 
Passé et Advenir 
Embrassés d'un seul souffle de vie 
S'amusent à me ciseler ce Présent 
Où j'apprends
Chaque jour un peu plus 
A cueillir l'inénarrable 
Doulceur 
Du chemin d'exister ...




lundi 11 septembre 2017

Si le singe m'était compté




Retrouver la glisse du temps
Lente langueur ultime
Voyager bleu
Voyager noir
Sur les tempos du monde
Voyager rouge
Voyager Vers
Au rythme de la vie
 
Quand  l’homme né de l’homme
Répare sans relâche
Terre meurtrie hier des excès de ses pères
Avec ses pairs il rit
Il rit le singe il rit
Il agit sans relâche il agit il agite
Répare comme respire
Comme mange, comme vit
Terre blessée des siens.
 
Il observe il invente il conçoit
Il se comporte en singe sage.
Il s’ajuste il apprend il devient
Juste simple savant.
Il se modèle différemment.
Il se crée divergent.
 
Il se retrouve, le singe
Et il rit. Il rit.
Il rit à en tordre conscience.
 
Il démontre à ses pères
A vivre comme il vit
Avec ses pairs
Que lendemains ne seront leurres
Mais leurs
Car l’espèce toute entière
Autrement qu'aujourd'hui
Adviendra.
 
Il répète et répète
Sans relâche toujours
Encore, aussi plus vite
Peut-être bien plus fort
(Ou bien l’espace déjà s’est accordé à lui
A son obstination jubilatoire)
Il répète sans fin
Comme habiter le monde
En harmonie
Avec lui
Nourrit.
 
Des consciences unies
Par un centième singe
Allez savoir pourquoi,
Naîtra demain matin
Un nouvel inconscient collectif
 
D’aucuns diront  "inné"
L'aveugle a meilleure vue,
D’autres y liront sans doute
la énième mutation
De notre espèce d’espèce
De primate "évolué"…
L’évolution a de ces tours…
Qu’importe !
 
Rions, rions de concert
Car à ce jeu de rôle, qui perd gagne
Chandelle reprend vie et lumière
Contre les coutumes nocives
De nos malversations passées :
Le centième singe
Nous aura tous
Très bientôt
Convertis.
 
Qui sait, ce sera peut-être toi ?
 
Retrouver la glisse du temps
Lente langueur extrême
Voyager Bleu
Voyager noir
Sur les tempos du monde
Voyager Rouge
Voyager Vers
Au rythme de la vie...





PS : Le centième singe est une expression née d'une théorie ....qui me plaît beaucoup !

jeudi 6 juillet 2017

Toi, l'étranger et le FMI



Où en est le monde ?
Celui  des peuples
Étrangers
Inconnus
Méconnus
De notre « Culture »
Franco-Manichéo- Inhumaine ?

Que vivent-ils
Comment vivent-ils
Ailleurs, là-bas,
Ici-même(?!)
Ces humains étranges et
Invisibles
Invisibles ou reflets inexacts
D’un autrui falsifié
Déformé à en perdre
Ton honnête latin
Diabolisé
Un autrui sali
Par ce miroir aux réflexions menteuses
Aux réflexions usurpatrices
Des justes représentations
Aux réflexions voleuses
Assassines
De reconnaissances humaines
De re-co-naissance mutuelle…

Un miroir, que dis-je,
Un sérac !
Un réflecteur, à  dessein,
Anti projectionniste, séparatiste…Nationaliste
Pour le moins.
En faits, tellement plus !

Folies Médiatiques Infidèles
À leur mission première :  informer
Elles nous abreuvent
Nous gavent
Nous empoisonnent
L’altérité.

L’altérité,
Cet enfant de l’Amour
Ce trésor magnifique
On te l'avorte
De gré ou de force.


Où en est le monde ?
Tu te l'imagines guerrier
Agressif
L'étranger en est le guerrier
Ennemi
Depuis et pour l’éternité.

Où en est le monde?
Il va mal.
La faute à qui ?

à ce
Fantoche Manipulé Irresponsable
Voire imprévisible?
(Gardes tes distances)
à l’étranger,

Nécessairement...inférieur?
(Ceci proféré à un moment étudié au poil près
Pour maintenir la cohésion des masses
Cons-cernées)
On te rabâche que oui
Mille fois oui
à longueur d'audible!

On t'imbibe le crâne d'une idée effarante
Banalement effarante:

Ce "pas tout à fait de notre espèce",
Cet étranger – restons simple –
Contrairement à Toi
Il a deux visages :

Soit il est Prédateur
Intégriste, terroriste, immigré,
Musulman ou juif de préférence,

Soit il est Victime
Martyr, indigné, révolté, immigré
Musulman ou juif de préférence.

Accessoirement on te le peint
Bronzé, jaune ou noir.
ça peut marcher
ça dépend de la couleur de ton voisin de palier.

En voilà une
Fichue Mascarade Incompréhensible
à ton désir maladif compulsif
De Solidaire Sécurité !

Pauvre petit cœur perdu et malmené  !

Tu n'es pas le seul, rassure-toi
à avoir cessé de bouger
Autonome
Dans ta boite à neurones...


Où en est le Monde ?
Regarde-toi,
Examine à fond  ton « être à Lui » :
Tu le sauras!

Car oui, le Monde, 
Lui
C’est toi.

Toi et toi et toi et moi et   Eux,

Ici et ailleurs.

Le Monde c’est Nous !
On est plein !
Partout ! Partout ! Partout !

Le Monde, en fait,
En faits
C’est la conjugaison vivante
D’actes et de choix
De regards
De com-préhensions
En dedans et au dehors
Ici et là-bas
Le monde = toi+toi+toi+toi...
etc.

Oh ! Inutile de minauder
De te défiler avec des
« C’est pas pareil !...les Cultures… »

Les Cultures
Elles subissent partout
La Filouterie, le Meurtre, l’Irrespect
De la part de ces ploutocrates
Intouchables
Complices comme cochons
Au-delà de leurs différences,
Par dessus leurs…Cultures,
Sans le moindre remord:
Leur vérité est ailleurs!

L’Union fait la force
Eux le savent et l’appliquent !

Les Cultures en leurs mains
Deviennent outils d’asservissement !
Ils les dévoient, les opposent
Les anéantissent.
Qu’importent les peuples :
Tous sont esclaves à leurs yeux !
Le tien, le mien, le leur
Proche ou lointain...

Ils s’appuient sur des peurs fabriquées de toutes pièces
Sur des haines ciselées par leurs sbires
Ou leurs marionnettistes
Siècle après Siècle, entre autres Clubs de fous,
Bilderberg au sommet,
Ils manipulent avec dextérité
Sabres et Goupillons de toutes obédiences
à l’Unisson !

Ils prennent en otage
Nos tristes ignorances
Notre désir de paix...

Naïveté!
Nous sommes tous les enfants de ce Monde !


Où en est le Monde ?
Il se réveille lentement
Il sait
Il travaille à chasser aux calendes
Les empêcheurs de s’aimer
En large et en long.

Comment ?
La richesse est là: il y a
Autant de chemins que de diasporas
De lieux, de voix
De choix…

Il est question de quotidien.
De changement
De main dans la main.
De résistance.
De jour le jour et de lendemains.

Il est question
De révolution permanente
à petit feu ou grands brasiers
Déterminés

D'insurrection avec et sans
Armes
D’assauts ciblés
De remise en cause sélective
Personnelle et collective
Salvatrice

Il est question
D’habitudes à oublier
à remplacer
D’ouverture des yeux
De sourires.

Il est question de choix.
De tes choix.

Il est question de toi.
Maintenant
Là.

Agir, choisir,

Tu le fais journellement
Par défaut, par nécessité.
Rarement par intime conviction.

Agir, choisir
Après mûre réflexion
TOUT de ton quotidien.

Agir, choisir
Seul
Avec le voisin,
Le commerçant du coin
Le promeneur rencontré sur la digue
Le colombien croisé sur Internet
L’arabe,
Le papy ou ma sœur
L’inconnu
L’étranger
Celui qui t’a souri hier sur le marché
Devant un gâteau polonais...

Agir comme ça, dis, t'en penses quoi?

Lances-toi, tu verras
ça va de soi et ça change tout
De vivre de penser de respirer
"solidaire"!
Tout et tout le Monde...

Apprendre naît toujours au cœur d’Ensemble
Créer Vivre se cultive jouissance
Généreuse
Quand pour avancer tu inspires
Ta curiosité bâtisseuse
Au vent curieux de celle des autres
Là où les réponses sont livres
À feuilleter à égrainer  …
Entre étrangers du Monde
Entier.

Oublie la Veuve Noire
Ignore ses vampires assoiffés de Pouvoir :
Sans toi
Sans les milliers de Toi que nous sommes
Un par un
Ils ne sont rien !

Va tranquille
Cultive le jardin de ton voisin
Lui sèmera le tien.

Les Foutus Monnayeurs d’Illusions
Verront leurs chères fausses valeurs
Inhumaines
Régresser en influence
Se mordre la queue…
Disparaître?

Choisis ! Agis !
Cultive ta vie au chant du Monde,
Là où d’inconnus étrangers
Marchent vers l'étranger
Que pour eux
Et pour toi

Tu es.






jeudi 27 avril 2017

A qui le tour?

Tout d'abord, merci à vous tous 
Insoumis de France et d'ailleurs
D'exister
Et de l'avoir montré
Au monde entier.....

Merci 
Aux optimistes invétérés
Aux pessimistes contextuels
A tous les amoureux éperdus
De l'humaine humanité
De s'être rassemblés
Et exprimés....

1/3 des français mobilisés
Pour une 6ème république
Une constituante
Un pays de paix 
De santé
De bien-vivre ensemble
Ce n'est pas une défaite:
C'est une victoire!

Non,
L'heure n'est pas à pleurer
A vociférer ou trembler
De colère, de peur ou de désespoir...
Le combat demeure,
Légitime.
Intact.
Beau et déterminé.

Plus que jamais
D'actualité.

Et si leurs murs de haine
Lacèrent les passeurs d’amour,
L'amour voyage malgré tout
Sans frontières
Sans barrière
Partout.

Puissant, invincible, 
Il se faufile nu
Dans le moindre partage
Dans le moindre regard
Vrai.

L'amour grandit les consciences unies
Les savoirs
Les partages
Les trouvailles
Les désirs....
 et surtout, surtout,
Les belles idées collectives
Créatrices de lendemains 
Bleus 
Bleus comme l'Orange du poète!

Non, les peuples 
Ne seront pas éternellement
Zombies 
Esclaves lobotomisés
Effrayés
Exsangues!

L'amour réveille toujours
Les consciences perdues
Les consciences volées, 
Oubliées
Les consciences violées, 
Dévastées
Les êtres écrasés
Asservis volontaires
A leurs bourreaux 
Aujourd'hui encore
Triomphants....
D'un cheveu !

Car l'amour,
L'amour, il étoile les sourires
Il explose les dogmes
Au plus petit partage,
Il mélange les chaleurs
Galvanise l'espoir
Universel.

L'amour instruit les combats justes
Nourrit nos calebasses 
Cabossées
Redonne Corps Conscient
Vivant
Aux pauvres machines à penser
Détraquées....

Nous sommes si nombreux
Si avides d'échanges
De Co-Naissances
De bonheur à inventer 
à l'unanimité !

Colère blanche
Vote Blanc.

Ensuite,
Avant l'hiver
La chaleur de l'été
Pour le rouge automnal.