Lorsque,
Les yeux grands ouverts
Sur l’absurdité cruelle de ce monde,
Je lance violemment
à qui voudra bien me le prendre
Mon sentiment brûlant,
Lorsque,
Sous l'écrit douloureux,
Ensembles à m’en déchirer la raison,
Conscience aigüe et immobilité servile
Me noient au champ d’horreur,
Lorsque,
D'un élan guerrier admirable,
J’ose ôter,
Le souffle d'un instant,
Ses œillères à mon instinct vital
Anesthésié,
Anesthésié,
Qui
De lui ou de moi
Hurle si fort avec les loups?
Les MO font mal.
Alors,
Du fond de mon Sweat home
Ma rage ma colère ma honte ma douleur
Mon impuissance
M’emportent aux confins du Remord
Là où ma culpabilité servile
Se glisse viscéralement
Entre moi
Et mon amour de l'humanité....
Alors
Consciencieusement,
J'extirpe les MO dits du charnier
Puis je retourne respirer le sang du silence
Dru
De mon humble potager.
A la folie nul n'est tenu.
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